5 erreurs à ne pas faire quand on signe un contrat avec un label
On vous a proposé un contrat d'artiste ou de licence ? Félicitation ! Maintenant prenez le temps de bien lire ce contrat avant de le signer.
On vous a proposé un contrat d'artiste ou de licence ? Félicitation ! Maintenant prenez le temps de bien lire ce contrat avant de le signer.
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Vous allez signer après avoir envoyé votre démo à un label ? Félicitations ! Néanmoins, il a des choses à prendre en compte avant de signer de contrat. Certains points peuvent avoir un impact direct sur la fiscalité de l’artiste, sur l’évolution de sa carrière en cas de problème avec le label…
Voici les 5 erreurs à ne pas faire quand on signe un contrat avec un label :
Connaissez-vous bien le label qui propose de vous signer ? As-t-il les moyens de vous développer dans le monde et donc de vous demander de lui céder tous les territoires ?
Une des raisons invoquées est souvent la suivante : Oui mais je vais te mettre en vente dans le monde entier sur toutes les plateformes de téléchargement et de streaming, ça, vous pouvez le faire seul en signant avec Tune Core par exemple un contrat de distribution, pas besoin de céder vos droits pour être en vente uniquement, le travail d’un label et d’assurer votre promotion en priorité.
Oui, le marché de la musique ne va pas si bien, mais un label qui vous propose un contrat sans aucune avance, ce n’est pas très sérieux et ne seront pas motivé à tout faire pour gagner cette somme en exploitant votre musique.
Après les premiers retours promo, s’ils ne sont pas bons, le label ne fera plus rien de plus pour vous, normal, il ne vous a pas avancé un centime, donc aucune motivation à se battre un peu pour gagner un minimum et récupérer son avance.
Demande un minimum, même symbolique (entre 100 et 500 euros) et que cela soit non récupérable, c’est-à-dire peu importe le succès ou non de votre musique, cette somme vous appartient définitivement.
Un contrat, en musique ou peut importe le secteur, indique une date de début et une date de fin de contrat. Pensez à vérifier cette donnée et ne dépasser pas 5 ans pour un single dans le cas d’un contrat de licence musical, tout est dans la négociation et vos relations avec le label.
Après quelques signatures de titres, et avoir constaté que ce label se donnait à fond pour vous, alors soyez moins regardant sur la durée du contrat, mais pensez toujours à y faire indiquer une date de fin.
C’est en général une clause présente dans tous les contrats de licence, mais celle-ci ne va dans un seul sens. En effet, si le premier titre ou album fonctionne, alors ils ont d’office l’option sur le second single ou album, en revanche, si les résultats ne sont pas au rendez-vous, ils ont 30 jours à partir de l’envoi de votre nouvelle production pour appliquer l’option, ou la décliner.
Négociez cette partie, demandez des garanties, non pas en résultats car personne ne peut prédire cela, mais en terme de moyens en place, pour vous dire que le label aura tout fait pour vous défendre, et donc passer à la suite sans remords.